Des drapeaux accrochés sur les bus,des logos géants sur les bâtiments les plus prestigieux de la ville, une station de métro peinte aux couleurs de la candidature parisienne, plusieurs milliers d'affiches placardées dans les rues, les gares et les aéroports . . . La mobilisation est immense. Depuis le début de l'aventure, les éminences grises du Comité de candidature ont fait de la " mobilisation nationale " l'une de leurs priorités. La preuve, le taux de notoriété de la candidature a été mesuré à 96 % à Paris et à 90 % dans le reste du pays.
Pour séduire les membres du Comité olympique qui éliront la ville hôte des Jeux de la 30e olympiade, la candidature parisienne doit bénéficier d'un soutien populaire et institutionnel sans faille. Donc le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'est totalement investi, en illuminant la ville depuis début janvier et plusieurs sites sont d'ailleurs aux couleurs de Paris 2012.
Une première équipe de sportifs étrangers s'est d'ailleurs engagée publiquement pour Paris 2012, histoire de prouver que la mobilisation dépasse désormais les frontières hexagonales . . .
De plus, les médias furent omniprésent durant cette campagne, aussi bien sur les Champs-Elysées, que sur l'ensemble du territoire français, comme nous le montre la photo de ce dirigeable (ci-dessous). La municipalité de Paris avait donc sorti les grands moyens pour montrer au CIO que Paris était capable d'organiser ses Jeux, ainsi qu' à ses citoyens, qui n'en doutaient pas moins, en témoigne le slogan délivré par le ministre des Sports et de la Jeunesse en 2005, Jean-François Lamour, " Tous derrière les Jeux."
Les photos en haut de la page illustrent la journée organisée par Bertrand Delanoë sur les Champs Elysées, qui avait eu lieu le 6 juin 2005 soit un mois avant l'annonce du pays organisateur par Jacques Rogge et la veille de la publication du rapport d'évaluation du CIO sur les cinq villes encore en lice. Cette journée intitulée "Fêtons l'amour des Jeux" se voulait populaire et gratuite, un terrain de foot, une piscine, des rings de boxe, un court de tennis...avaient recouvert la plus belle avenue du monde. Cette fête des sports et de l'olympisme avait lieu le même jour que la finale de Roland- Garros, coincidence ? Et elle se finira par un méga-concert gratuit.
Son coût est estimé à environ 2.2 millions d'euros et une partie de cette somme aura été prise en charge par la municipalité et le reste par des entreprises sponsors.
Son but, selon Bertrand Delanoë était " d'adresser au monde un message d'ouverture et de convivialité."