A l'origine cette friche industrielle devait accueillir le village olympique. Mais après la défaite de Paris 2012 que restait-il de ce projet ?
"Il faut que cet échec nous donne envie de rajouter quelque chose à une dynamique qui existe" B.Delanoë.
Ainsi, le seul quartier encore libre de Paris sera réaménagé. Mais en réalité, la réflexion menée à propos de ce site avait déjà débuté avant la Candidature de Paris aux J.O. En effet, c'est en 2002 que la question de l'aménagement du site Clichy-Batignolles se posa. Et pour y répondre, 4 équipes de travail avaient été conditionnées, elles se composaient de paysagistes et d'architectes qui devaient faire des propositions pour l'aménagement du site.
C'est l’équipe de François GRETHER (architecte), Jacqueline OSTY (paysagiste) et Omnium Général D’Ingénierie (OGI, bureau d’études techniques) qui fut choisit par la Ville de Paris en janvier 2004. Ce projet présentait l'avantage d'être réalisé même si Paris n'avait pas les J.O.
Et malheureusement, c'est ce qui se passa. Le 6 juillet 2005, Londres était désigné comme la ville qui organiserait les J.O en 2012.
Mais le projet resta d'actualité et en juillet 2006, un accord entre la Ville de Paris, la SNCF et la RFF (détentrice des terrains) ainsi qu'avec l'Etat était conclu. Il prévoyait notament de garder les grandes lignes du projet, en créant des logements supplémentaires.
La Ville de Paris alors détentrice de deux parcelles de 5.5 et 4.3 hectares depuis 2004 commença les travaux de démolition en janvier 2005, puis la phase de dépollution d'avril à juillet 2006. Ainsi pouvait commencé la réalisation du parc paysager.
En parallèle, les 20 et 21 juin 2005, une zone d’aménagement concertée, appelée "ZAC Cardinet-Chalabre" a été crée par délibération du Conseil de Paris.
A terme le quartier des Batignolles devrait voir se construire un parc de 10 hectares. Actuellement 4 hectares de celui-ci ont été réalisés, il comprend des aires de jeux et sportives (terrain de basket, skate park...), des espaces verts (624 arbres, 5600 arbustes, 51000 plantes vivaces et aquatiques...). Et en bordure de ce grand parc, des immeubles seront implantés avec un maximum de vue sur celui-ci. Ils seront de formes et de hauteurs variées et formeront un quartier moderne. De plus, des bureaux prendront place, le long des voies ferrées de la gare Saint Lazare et du périphérique, ils seront donc accessibles étant donné leur proximité avec le train et le métro.
Ce quartier aura également pour but de mettre en valeur plusieurs éléments. Le parc mettra à l'honneur 3 symboles différents. Tout d'abord les saisons, chaque saison sera représentée par différentes essences, fleurs... Puis le sport, par un nombre important d'espaces dédiés à la pratique de celui-ci. Et enfin, l'eau qui sera représentée sous toutes ses formes (jaillisante, courante...). De plus il devra intégrer le passé, en mettant en valeur le patrimoine déjà existant (les magasins de décors de l’Opéra, l'ancienne forge...). Et il se devra d'être un quartier exemplaire pour la protection de l'environnement en réduisant par exemple les émissions en CO2 ou en favorisant les énergies renouvelabes.