Comment Paris a-t-il vécu cette désillusion et comment s'en est-il relevé. La capitale a vu sa situation évoluer dans différents domaines:
Tout d'abord, du point de vue politique. Malgré l'échec des Jeux Olympiques de 2012, et la candidature qu'il avait mené de mains de maître, mais désapprouvée par le CIO, le maire socialiste Bertrand Delanoë, a tout de même été reconduit à la mairie de Paris, avec 57,7% des suffrages devant la candidate UMP Françoise De Panafieu.
Ensuite, du point de vue économique et moral. Malgré les bénéfices que les Jeux Olympiques auraient pu procurer à la ville de Paris, le bilan financier reste tout de même positif. De plus, cette compétition aurait pu privilégier le tourisme, déjà omniprésent à Paris, considérée comme une des plus belles villes du monde et sans doute la plus attractive et la plus visitée de toutes.
Cependant, la non-attribution des JO à Paris, a rendu la vie et le moral un peu plus morose suite à l'annonce le 6 juillet 2005 à Singapour, malgré un engouement populaire phénoménal de la part du peuple français. L'ambiance sera d'autant plus triste et nonchalante, en 2012, lorsque les Jeux Olympiques débuteront à Londres. (A cette occasion, nous pourrons nous dire que nous aurions pu, et qui sait, peut être dû les avoir si l'évènement n'est pas à la hauteur de nos espérances).
"Dans toutes ces guerres, l'Angleterre gagne toujours une bataille : la dernière." Eleuthérios Venizélos.
Pour finir, du point de vue sportif. Cette désillusion n'a pas enfreint le pouvoir sportif français d'être capable au mieux de représenter l'esprit tricolore, et même d'organiser d'autres compétitions telles que la Coupe du Monde de Rugby en septembre 2007. Par ailleurs, le nombre de licences sportives au sein des clubs français, entre 2005 et 2006, a augmenté de 150 000 unités ( de 15.74 millions à 15.89 millions). Ainsi, la défaite de Paris 2012 à l'obtention des J.O n'a pas permis au nombre de licenciés d'augmenter considérablement. Mais au contraire, le Ministère de la Jeunesse et des Sports, prévoit une baisse du nombre de licences sportives pour arriver à 15,67 millions.
La France va-t-elle retenter une nouvelle campagne, afin d'accueillir la 3è Olympiade de son histoire, sachant que la capitale parisienne ne sera pas candidate pour 2016, mais qui sait, peut être pour les années futures.Ce serait donc une exclusivité pour un pays d'accueillir 3 fois les JO, la France serait donc cette première , devant les Etats-Unis et la nation ultime de l'olympisme, la Grèce.